Témoignage; Nous avons perdu notre enfant

Aujourd’hui je vous parle d’un sujet très souvent tabou, moi même je n’avais pas osé demander un tel témoignage, mais la gentille maman qui va nous raconter son histoire aujourd’hui, c’est proposée. Et malgré que ce fut dur à lire pour moi, je tenais quand même à le partager.

Voici l’histoire de sa famille:

« Je suis une jeune femme d’actuellement 27 ans, j’ai une maison, et je suis mariée. Nous avons tout pour être heureux.

La suite logique des choses c’était d’avoir un bébé ensemble et je suis tombée enceinte très vite de notre petite merveille née à 36 semaines le 30 Avril 2015.

Un petit mec plein de vie et en parfaite santé malgré son avance.

Les semaines, les mois ont passés, notre fils avait maintenant atteint l’age de 4 mois et j’avais repris le travail. Comme beaucoup j’ai mis mon fils chez une nounou.

Nous sommes le 29 Septembre 2015, c’est ce jour là que j’ai reçu un coup de téléphone, le coup de téléphone qui a fait basculer nos vie… A l’autre bout du fil mon mari qui me dit que notre petit est à l’hôpital, qu’ils l’ont retrouvé inconscient, mais qu’il ne fallait pas que je m’inquiète.

Je suis complètement sonnée, je prends ma voiture et je rappels mon mari pour lui demander de me répéter ce qu’il venait de me dire. Mon instinct de mère me disait que ça n’allait pas.

En arrivant aux urgences, les médecins étaient occupés avec mon petit bout. Dans notre malheur nous avons eu la chance que notre nounou monte voir régulièrement les enfants quand ils dorment. Elle a donc pu vite se rendre compte que ça n’allait pas. Elle a demandé à sa voisine de l’aide celle ci étant infirmière, elle a pu réanimer notre bébé.

L’attente était longue, nous ne savons rien de plus, une dame travaillant ici nous disait que ça irait. Mais ils avaient beau dire ce qu’ils voulaient, je sentais au plus profond de moi que j’allais perdre mon bébé.

Nous habitons dans une ville où il n’y a pas de soin intensif pédiatrique, il a donc été transféré à la capital.

Arrivé la bas, son état était critique, mais nous en serons plus une fois qu’une IRM serait faite pour voir l’étendu des dégâts.

Nous sommes le 30 Septembre 2015, il a 5 mois jour pour jour, nous n’avons pas pu faire l’IRM car son état n’est pas stable et il a un œdème cérébral…

Nous passons notre journée à ses cotés, à le câliner, à pleurer…

Le lendemain matin il a enfin pu faire son IRM. Nous avons eu un entretien avec les professeurs, infirmières. Notre bébé avait trop manqué d’oxygène, il faut débrancher les machines qui l’aide à respirer. J’étais avec mon mari et ma maman au moment de l’annonce.

Tout deux ce sont effondré, moi je ne sais pas, j’ai réagis comme un automate, je le savais, je le sentais et ce qui m’importé c’est que mon fils ne souffre pas et surtout l’accompagner jusqu’à la fin.

Ils nous ont laissé le temps de lui dire au revoir, de nous préparer. A vrai dire on est jamais prêt à dire au revoir à son enfant, ce n’est pas la logique des choses…

Tout nos proches sont venu lui dire au revoir, C’est alors que nous avons décidé en soirée de mettre fin, car physiquement cela devenait trop lourd. Nous avons donc demandé à le faire, mais à une seul condition, c’est qu’il parte dans mes bras. L’équipe était au top et hyper à l’écoute de nos attentes.

J’ai tant attendu le premier souffle de mon fils, qu’il était dans mon rôle de maman de l’accompagner dans son dernier.

Notre petit ange est décédé le 1er Octobre 2015 à 20h45.

Une autopsie a été faite afin de savoir exactement ce qu’il c’était passé. Le verdict est tombé quelques mois plus tard…

Mort subite du nourrisson inexpliqué.

En effet notre bébé était en parfaite santé, cela reste très rare explique les médecins.

Malgré tout, nous avons perdu notre enfant à cause de la mort subite du nourrisson. On pense toujours que cela n’arrive qu’aux autres, mais malheureusement Non, cela peut arriver à n’importe qui.

Depuis notre vie a changé, mais nous aussi. Nous sommes meurtrie par la perte de notre tout petit.

Faire le deuil de son enfant, nous ne pourrons jamais le faire. Il vit à travers nous, nos pensées. Nous parlons tout les jours de lui et nous continuerons à le faire.

Nous avons maintenant prés de nous son petit frère qui a bientôt 5 mois. Malgré un monito et de bons résultats, j’ai toujours la peur au ventre que cela recommence.

Voici notre histoire, notre bataille, car depuis la perte de notre petit ange, c’est un combat au quotidien. »

Cette histoire m’a vraiment chamboulé et je ne peut qu’apporter tout mon soutien à cette petite famille. Trop de parents sont victimes de la perte de leur petits, ne les oublions pas.

 

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