Si j’avais eu une fille je l’aurais appelé Lucie, elle aurait été belle Lucie. Je l’aurais élevé à l’âge de 20 ans, dans une petite maison de pierre, bordée d’herbes verte. On aurait écouté les oiseaux chanter allongé sur le sol ecore humide de la rosé du matin. On aurait senti le doux arôme des fleurs flotter dans le vent. On aurait rit aux éclats en courant dans les bois.

Si j’avais eu un fils je l’aurais appeler Enzo, il aurait était beau Enzo. Je l’aurais élevé 2 ans après sa grande soeur. Je l’aurais vu partir le sourir au lèvre, un ballon sous le bras, la main forte de son père dans la sienne si petite. J’aurais préparer un bon repas en attendant leur retour et je l’aurais écouter des heures raconter ses exploits.

Qu’elle belle vie….

J’ai 25 ans et ma douce Lucie est devenu réalité il y a 3 ans et il y a 18 mois, elle sappelle Lia et Ava. Je ne les élève pas dans une maison en pierre bordée d’herbes verte. Nous ne nous allongeons pas sur le sol encore humide de la rosé du matin. Elles n’ont pas encore de petit frère qui part ballon sous le bras avec leur père.

Mais chez nous il y a de l’amour, des rires à n’en plus finir. Des pleurs parfois, mais toujours une immense tendresse…. Nous passons des heures à observer la nature qui nous entour, nous passons des heures à rêver, à échanger, à nous aimer.

Nous n’avons pas une maison au milieu de la campagne, des champs et des bois, un jour peut être, mais en attendant nous avons la chance d’avoir un toit. Une maison du bonheur, dans notre petit lotissement campagnard…

Je peux écouter les oiseaux chanter tout au long de l’année et les cigales l’été, accompagnée de mes petites Lucie. Nous pouvons rire aux éclats en étant toute les trois. Elles sont d’ailleurs belles mes Lucie. Petites blondes aux yeux bleu, la peau blanche et des joues rose, comme des poupées de porcelaines. Tellement parfaites, tellement belles. J’arrive déjà à imaginer à travers elles notre futur petit « Enzo », qui partira ballon sous le bras avec leur papa.

Aaah qu’elle est belle notre vie, qu’elle est douce notre vie. Finalement à l’âge de 16 ans je l’avais plutôt bien imaginer ma vie.